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Maroc – Aventure d’automne sur le lac du désert

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

Le désert marocain a parfois des allures de mirage. Entre montagnes ocre, vallées asséchées et silence de pierre, un lac immense émerge comme une apparition : Bin El Ouidane, joyau d’eau turquoise niché au cœur de l’Atlas. C’est ici qu’un duo hongrois a décidé de vivre une aventure pas comme les autres. Prévue pour le printemps, la session n’aura finalement eu lieu qu’en octobre, transformant un contretemps en véritable révélation.


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Quand la patience devient stratégie

Initialement planifiée pour avril, l’expédition devait rassembler plusieurs pêcheurs. Mais face aux prévisions météorologiques désastreuses, Feri Agócs et son compagnon de route ont préféré attendre des jours meilleurs. Une décision prudente : “Nous savions qu’en automne, le climat serait plus stable, et l’eau plus équilibrée.


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Ce genre de voyage demande du discernement : il faut choisir le bon moment, surtout quand tout repose sur quelques jours.” Et l’avenir leur donnera raison : les équipes parties en avril reviendront presque bredouilles, battues par le vent et la pluie.


Cap sur Bin El Ouidane


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Quelques péripéties plus tard – une valise de 34 kg allégée in extremis, un vol sans encombre, et une rencontre surprise à l’aéroport avec Hamid, le propriétaire de l’hôtel du lac – le ton est donné : l’imprévu fera partie du voyage. Quatre heures de route les séparent du lac, à travers un Maroc contrasté où se côtoient paysages sublimes et villages isolés. Le constat est saisissant : des rivières entières se sont évaporées, victimes d’années de sécheresse. Une nature splendide, mais fragile.


Un décor saisissant : la pêche au milieu du désert


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Déjà familier des lieux, le pêcheur retrouve un lac qu’il a connu trois ans plus tôt. Le niveau de l’eau a monté, révélant un spectacle surprenant : d’immenses îlots de roseaux flottant au milieu du désert. Avec son compagnon, il installe le camp et pose ses cannes. Les montages sont précis, soignés :

  • Corps de ligne Korda Carp Line 0,35 mm

  • Tête de ligne Korda Snag Leader 0,55 mm (40–50 m)

  • Hameçons Korda Wide Gape n°2, montés en combi-rig

  • Appâts : Mikbaits Nutra Krill 30 mm, Slancek, et Pampeliska pop-up taillé à la main


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Un arsenal pensé pour éviter les petites carpes et cibler les plus beaux poissons du lac.


Des débuts difficiles… avant la récompense

Les deux premiers jours sont calmes, trop calmes. Les détecteurs restent muets malgré les échos prometteurs du sonar.Puis viennent les premières touches – de petites carpes d’un kilo, mais elles redonnent espoir.


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Au troisième jour, le déclic : une carpe de 5 kg, puis, grâce à une analyse fine des images satellites de Google, la découverte d’un nouveau poste prometteur.Le lendemain, le premier poisson de plus de 10 kg rejoint enfin le tapis. L’émotion est à la hauteur de l’attente.


L’amorçage de la réussite


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L’approche se veut simple et efficace : 2 poignées de bouillettes + 4 à 5 louches de maïs, le tout rehaussé de Korda Strawberry Goo. Une combinaison irrésistible pour les carpes du désert.L’amorçage monte en puissance, et les résultats tombent : quatre carpes entre 10 et 14 kg en deux jours, suivies d’une série de magnifiques poissons pour Feri.

“Ces carpes ne sont pas immenses, mais leur combat est pur. Chaque touche, chaque départ est un moment rare.”


Le dernier poste et la conclusion d’une aventure


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Pour les deux derniers jours, changement de décor : le duo rejoint un poste récemment libéré par une équipe française, forte de 87 poissons capturés. Les lieux sont bordés de roseaux, la topographie parfaite.


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Durant les dernières 72 heures, les touches s’enchaînent à un rythme effréné, avec de nouveaux poissons dépassant les 10 kg. Le séjour s’achève dans une euphorie sereine – celle des pêcheurs qui ont su écouter la nature, s’adapter et persévérer.


Épilogue marocain


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Sur le chemin du retour, une halte à la cascade voisine et un passage par le bazar de Marrakech clôturent cette aventure dépaysante.Pêcher au Maroc, c’est plus qu’une session : c’est un voyage intérieur, une immersion entre désert et eau, où chaque touche devient un miracle.


Remerciements


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Un grand merci à mes partenaires pour leur soutien matériel, à Éva Sifter pour son aide linguistique, ainsi qu’à Hamid, Sam Jefferys, et Emmanuel “Manu” Walt pour leur accueil et leur accompagnement sur place.



Toutes les informations sur le site de Morocco Carp : https://morocco-carp.com/new/

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